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Nos axes de recherches

Nous souhaitons lancer plusieurs axes de recherche, ayant les uns avec les autres une certaine cohérence :

  • L’informatique et ingénierie de développement (mon domaine d’expertise) ;
  • La mobilité ;
  • L’énergie.

L’informatique et ingénierie de développement

En discussion avec un enseignant-chercheur travaillant à l’INRIA, nous désirons développer la connaissance comparative des performances énergétiques des briques (framework) de développement disponible ainsi que des deux architectures processeur se battant aujourd’hui :

  • Les dits « amd64 » comme ceux d’Intel et d’AMD représentant 99 % du marché des serveurs
  • Les dits « arm64 » que la société ARM promeut tel un David face aux Goliates et qui a écrasé ces derniers dans les applications nécessitant une grande efficacité énergétique : les smartphones…

Ce n’est peut-être pas pour rien.

Linux et les autres projets OpenSource essaient d’aller dans cette direction, mais la seule entreprise aujourd’hui ayant vraiment franchi le pas est Apple avec ses processeurs Apple Silicon (et les Axx équipant les iPhones depuis quelques années maintenant).

Bref, si pour un smartphone, il est beaucoup plus efficient d’utiliser une architecture ARM, est-ce que ça n’est pas aussi le cas pour les serveurs, les routeurs, les part-feux, les commutateurs (switch) et tous ces autres composants des centres de données et autres dispositifs de données ? Quel serait l’impact d’un tel basculement ?

Ce sont les questions que nous souhaitons creuser brique par brique.

J’envisage l’embauche pour travailler sur ce sujet d’un jeune docteur et d’un doctorant en 2025, ainsi que de collaborer avec une TPE basée en France sur la réalisation de serveurs, et même de société d’ingénierie et de métallurgie pour faire les boîtiers de serveurs (il en existe encore !).

La mobilité

Modifier nos habitudes de transport sera complexe. Pour ma part, ayant toujours vécu en ville, c’est facile. Nous avons eu la chance de nous trouver un appartement à portée de bourse, à moins de 3 km de toutes les commodités (travail, école, et commerces principaux). Passer à la marche à pied et au vélo électrique a été simple et économique…

Toutefois, permettre d’élargir le cercle des personnes pouvant passer à des moyens de transport plus économique sur l’ensemble de leur cycle de vie devient une obsession pour moi. Une obsession que j’oppose à la stigmatisation de ceux, pour qui aucune réponse pratique n’existe aujourd’hui, car cela me parait injuste et totalement inutile (voire contre-productif intellectuellement).

Faire ce travail nécessitera d’essayer des choses, de ne pas y arriver/se tromper, de réessayer, etc. En quatre mots : faire de la recherche.

Le projet, imaginé en notre sein, est d’augmenter l’efficacité des freins régénératifs sur les vélos, améliorer leur stabilité (pour aider ceux qui ont un mauvais équilibre).

Il me faudra ici embaucher un jeune docteur pour travailler sur un nouveau concept de moteur, un ingénieur en mécatronique pour réaliser les prototypes et collaborer avec une jeune TPE française pour encadrer les problèmes d’aérodynamique que posera l’intégration d’un volant d’inertie dans une roue.

L’énergie

Pour celui-là, deux axes se présentent.

Premièrement, pourquoi tous les panneaux solaires qui sont installés en France vienne de Chine en passant par l’Allemagne ? Et, si une entreprise les importait directement ? Dès cette année, un besoin colossal se fera sentir pour réaliser des ombrières sur une grande partie des parkings… Pourquoi ne pas en profiter et participer au développement du port de Marseille ?

Deuxièmement, les réacteurs nucléaires de 4ᵉ génération (neutrons rapides + sels fondus) ne font que commencer à montrer leur potentiel. Et, il y a aussi là quelques idées qui pourraient permettre de baisser l’impact d’un tas de systèmes (notamment de transport). Creuser ces aspects, avec des professionnels du secteur, me parait essentiel.

Communication

Nous communiquerons le plus possible dès que les choses avanceront et nous espérons pouvoir avoir votre soutien. Si vous avez la moindre idée de produits que vous auriez besoin d’importer, n’hésitez pas, nous regarderons avec plaisir comment vous aider à vous les procurer, sans pour autant peser plus lourd que nécessaire financièrement.